mercredi 8 mai 2013

Ecole: Harcèlement moral contre une fillette

Ecole: Harcèlement moral contre une fillette de maternelle

Dans une classe de maternelle à Strasbourg. G. VARELA / 20 MINUTES

EDUCATION – Les faits auraient été commis par une élève du même âge. Les parents ont porté plainte...

Crachats et insultes en maternelle. Les parents d'une fillette de six ans scolarisée à Bussac-Forêt (Charente-Maritime) ont déposé plainte samedi pour «harcèlement moral», assurant que leur fille est harcelée par une camarade de sa classe de grande section, a confirmé ce mardi la gendarmerie.
La plainte révélée par Sud Ouest, citant notamment la fillette et ses parents, vise aussi des «agissements répétés ayant pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail pouvant porter atteinte aux droits, à la dignité, à la santé ou à l'avenir professionnel d'autrui».

La fillette déscolarisée depuis le 11 mars
«Il est question de crachats, de serrage de cou dans la cour de récréation, chose que les instituteurs ont vue une fois. Il est aussi question de cheveux tirés, de menaces, d’insultes, de coups qui font des bleus», précisent Céline et Bruno Chaintrier, les parents, au quotidien. «Le dimanche soir, à l’idée d’y aller le lundi, elle vomissait. Elle mangeait peu. Elle ne dormait plus. Les cauchemars étaient récurrents.»
Sur les conseils du médecin de famille qui évoque dans plusieurs certificats médicaux «une enfant en souffrance», «harcelée physiquement et psychologiquement par une copine» et «un état de santé nécessitant une éviction de l'école», la fillette est déscolarisée depuis le 11 mars, a indiqué sa mère.
Celle-ci espère, avec cette plainte, «qu'on sache la vérité parce que l'académie reconnaît le harcèlement mais nous force à remettre notre fille à l'école avec la petite qui la harcèle».

La fille d’une enseignante
A la direction des Services départementaux de l'Education nationale, la secrétaire générale Monique Carli précise que «l'inspectrice de l'Education nationale (IEN) de Jonzac suit cette situation de près, qu'elle a rencontré les personnes concernées, assisté à des réunions en lien étroit avec la mairie et la sous-préfecture» et que l'Education nationale «gère ce problème sans précipiter les choses pour un retour vers la scolarisation de la petite fille et une solution durable».
Le fait que le harcèlement soit reproché à la fille d'une enseignante «ne change rien à la situation» toujours selon cette source, qui indique que «l'IEN agit dans la neutralité».

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire